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C’était le 30 juin dernier. Serge July signait sa dernière tribune dans le quotidien qu’il a cofondé avec Jean-Paul Sartre en 1973. Sous le titre « Pourquoi je quitte Libération », l’homme Serge, étalé de toute sa hauteur en une du quotidien, délivrait en filigrane son amertume et ses regrets de laisser un navire qu’il a dirigé pendant 33 ans, mon âge aujourd’hui. Sous ce même titre, feu le patron de presse July présentait sa sortie comme condition de la survie du journal, de son journal. Et d’expliquer, à défaut de motiver, les raisons de ce départ, soit un « désaccord de fond » avec Edouard de Rothschild, actionnaire de référence, sur la recapitalisation de Libé.

On ne reviendra pas sur le détail des tractations, largement détaillé dans les colonnes quotidiennes. Mais plutôt sur le transfert de pouvoir qui s’est opéré sous nos yeux. Car c’est sans doute là que le bât blesse et fait le plus mal, en réalité : l’homme de fer, le vrai, l’actionneur des rotatives, à billets plus qu’à épreuves, l’authentique patron de Libé en somme, n’est pas celui que l’on croyait. Ou que l’on a toujours cru. Mais bien, depuis 2004 et encore plus aujourd’hui, un héritier comme l’aurait dit Bourdieu...

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