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xuan-lay souviens-toi, c’était un beau jour du mois de juin, elle était apparue comme une divination, s’était dirigée vers toi et, après t’avoir demandé la permission du regard, elle t’avait serrée dans ses bras.

Souviens-toi de sa douce respiration, aussi minuscule qu’un grain de poussière, aussi énorme qu’une montagne, dans ton coeur.

Souviens-toi, le soleil était juste au-dessus de nos têtes, mais tu frissonnais d’émotion.

Souviens-toi, de ses yeux inondés de gentillesse et de son sourire, duquel naissait une fleur à chaque seconde.

Personne ne t’avait jamais regardé de cette façon, si intense, si délicieuse, personne ne t’avait jamais serré aussi fort, ni chuchoté aussi délicatement au creux de l’oreille.

Tu ne comprenais pas ce qu’elle disait, mais les mots ne servaient à rien, son visage exprimait un autre langage, annonçait une découverte.

Souviens-toi, observant le ciel, pour ne pas croiser son regard, écoutant sa chanson pour garder ton esprit en éveil.

Il se passait quelque chose, une chose que tu n’avais jamais soupçonné exister, ta joue plaquée contre son épaule, n’osant plus le moindre mouvement, respirant son parfum.

Souviens-toi de ces petits boutons de nacre, de cette belle étoffe blanche. Elle venait tous les jours et chacun de ces jours, tu étais dans l’attente, tremblant d’émotion.

Aucune question n’existe dans ton souvenir, mais l’instant ne pouvait avoir une fin et s’arrêter ainsi, comme ça, là !

Elle s’était tant offerte, tout en tentant de cacher sa joie, son corps rayonnait d’un bien être si fort, si indescriptible, que ce jour elle en pleurait de bonheur.

Quand elle a disparue, le temps a passé et tu n’as pas compris. Chaque jour un vide incompréhensible t’envahissait et chaque heure tu restais dans l’attente de retrouver cette merveilleuse sensation.

Souviens-toi de ce matin là, souviens-toi bien, lorsqu’elle est apparue au bout du couloir, comme elle sait le faire encore si bien maintenant. Sans connaître son nom, sans connaître sa vie, sans connaître son langage, tu as compris, pleuré sans savoir que cet instant, serait irremplaçable pour l’éternité.

Souviens-toi, tu avais presque deux ans, elle t’a pris dans ces bras et elle ne t’a jamais plus quitté.

Souviens toi ne plus l’avoir lâchée, de peur que le vide incompréhensible ne revienne, de ne plus l’avoir lâchée pendant des jours.

Souviens-toi, xuan de ces instants merveilleux.

Ce sont des souvenirs de joie, de peur, de trac inoubliable, plus précieux que les plus beaux bijoux, plus riches que les plus beaux royaumes, plus………..

Mom, xuan ne te remerciera jamais assez ! Mom, xuan t’aime très fort !

xuan-lay

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