10637 lectures - Commentaires verrouillés - Influenceurs - Article - Suggestions - Auteur
 
Code HTML à insérer sur votre site Version imprimable Première proposition publiée : Influenceurs.net Proposition précédente : 5 ans de captivité pour Ingrid, le 23 février Retour au sommaire Proposition suivante : Réflexe-handicap Dernière proposition publiée : La Maçonne est ma sœur Recommandation par courriel de cette bannière

Note : 2.9/5 (58 notes)

Liens identifiés par Technorati [^]
Recommander par courriel - S'abonner [^]
Mots-clés : ,

Du 6 février au 10 juin 2007
Le musée de la Vie romantique révèle à travers cette première exposition à Paris, l’oeuvre visionnaire de Théophile Bra (1793-1863), originaire de Douai, sculpteur mais aussi dessinateur d’exception.

Exact contemporain d’Eugène Delacroix, Bra participa fortement de l’époque romantique par sa personnalité intransigeante et illuminée. Ces encres inconnues, sélectionnées parmi les quelques dix mille feuillets légués à sa ville natale démontrent une nature rebelle exaltée, opposée à tout académisme.
Ce très singulier romantique, second Prix de Rome en 1818, reçut d’importantes commandes officielles sous la Restauration et la Monarchie de Juillet (Palais du Louvre et Arc de Triomphe, Versailles, statues d’églises, marbres et plâtres au musée de la Chartreuse à Douai...).
Estimé des cercles intellectuels et savants, Bra, indépendant des milieux artistiques parisiens, fascina Balzac et George Sand. Outre L’Evangile rouge (1826-29), journal intime nourri de ses étranges visions du monde, de ses délires spirituels et de ses théories de l’art originales, ses manuscrits témoignent, pour reprendre les mots de Jacques de Caso, « d’un dérangement émotionnel à caractère mystique, » suscitant une ferveur créatrice prolifique et fébrile. Cultivant un graphisme compulsif qui griffe la feuille à l’encre de Chine, Bra développe des motifs complexes aux commentaires obscurs sur des concepts obsessionnels et des pensées tourmentées : Têtes de feu et autoportraits, hiéroglyphes, Être Suprême, chimères, taches et abstractions…
Son inspiration fantastique évoque les univers habités de Goya, William Blake ou Victor Hugo. Son génie illuminé précède ainsi de manière prémonitoire certains dessins et poèmes automatiques des surréalistes.
Exceptionnelle par son ampleur, cette manifestation sera une découverte magistrale pour tous les publics.

Commissariat

Daniel Marchesseau, directeur
conservateur général du Patrimoine

Jacques de Caso, commissaire invité professeur emeritus, Université de Berkeley, Usa.
Musée de la Vie romantique

Hôtel Scheffer-Renan
16 rue Chaptal - 75009 Paris
tél. : 01 55 31 95 67 fax. : 01 48 74 28 42
Ouvert tous les jours, de 10h à 18h
sauf les lundis et jours fériés

Propositions sur des thématiques similaires

Autres suggestions des votants